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Roman policier historique

Avril 2019 : sortie du polar historique

« un cadavre à la consigne »

d’ Isabel Lavarec

1920.

Roman policier historique placé juste après l’hécatombe de la guerre qui a entraîné une perte de repères et une banalisation de la mort. 

Vivant dans cette période folle où le meilleur et le pire se côtoient, les Rostova font souvent la une des journaux. Lui, affairiste dans l’import-export, accumule les maîtresses ; elle, féministe engagée, journaliste, n’hésite pas à dénoncer les injustices sociales.

 

Cela semble s’écouler comme un long fleuve tranquille jusqu’au jour où on dénonce la disparition de monsieur. Puis, tout bascule, lorsque l’on découvre un cadavre à la consigne de la gare…

 

En mettant face à face un progressiste et un réactionnaire, quelques problèmes fondamentaux sont posés : le statut de la femme dans la société patriarcale du début du XXe siècle ; la partialité et l’iniquité de la justice ; la peine de mort ; l’inhumanité des prisons ; l’importance de l’amour, de la culture et la nécessité de donner un sens à son existence.

couv un cadavre à la consigne
couverture un cadavre à la consigne

Cette enquête policière au style imagé, non dépourvue de légèreté,

 riche en rebondissements, inspirée d’un fait réel (affaire Bessarabo)

est à dévorer.

 

Dans le contexte patriarcal d’après-guerre (années 1920), l’épouse d’un affairiste, féministe engagée, est une coupable idéale. Mais est-ce aussi simple ?

Une enquête, un procès, qui juge-t-on ? la féministe ? le crime ?

Mais un cadavre à la consigne est bien plus que cela :

Isabel LAVAREC confirme

             "Pour certains, la période des années 1920 est celle des « années folles » avec son cortège de nouveautés et de plaisirs en oubliant que seule une minorité en profitait. Ce Roman policier met en scène non seulement des bourgeoises mais aussi des femmes du peuple peu favorisé ; des prisonnières de Saint-Lazare, ainsi,quelques problèmes sociétaux de l’époque sont soulevés."

Un angle original :

 Le seul, le vrai, l'unique voyage

c'est de changer de regard » 

Marcel Proust.

 

Faire voyager le lecteur en changeant son regard sur l’affaire Bessarabo, était la motivation de l’auteur.

 

Montrer ainsi, l’importance des grilles de lecture dans l’interprétation des faits pour poser la seule question qui s’impose lors d’un jugement : où se situe la vérité ?

Finalement, pour changer le regard du lecteur, l’auteure, féministe, a transformé la couleur du drame pour en offrir une autre, mâtinée d’espérance.

 

 Ce Roman policier historique a inspiré des lecteurs : 

  • « Intrigue captivante très agréable à lire, style fluide, personnages humains, attachants par leurs côtés un peu désuets. Marine

  • « Je viens de terminer la lecture de ce polar … pas comme les autres !

Pas comme les autres, encore que la pipe soit pour le commissaire humaniste un outil indispensable à la gestation de sa réflexion, ce qui n'est pas sans rappeler certaine illustre référence !

Pas comme les autres cependant car à la toute fin, l'énigme n'est pas entièrement dénouée et une part de mystère est emportée par la protagoniste, laquelle d'ailleurs demeurait étrangement opaque à elle-même… mon langage n'est pas très "psy" orthodoxe !!!

Et c'est ce qui a fait pour moi l'attrait du livre : le Vrai n'est jamais atteint et la société doit se contenter de compromis.

Mais "l'opinion publique" est insatiable et veut tout savoir ; j'ai en mémoire l'affaire Villemin qui ne cesse de refaire surface ...et Marguerite Duras qui, elle, quelle chance, avait tout compris par instinct !!! Sans parler de Dominici si bien perçu, lui, par son compatriote Giono…

Il faut savoir accepter dans les affaires humaines de ne pas tout savoir et de préserver la part d'irréductible non élucidé et d'ailleurs non élucidable...Qu'on se le dise à l'époque du Big Data qui prétend mieux vous connaître que vous-même ! ("ces choix vous ressemblent" non mais quoi encore !)

 

Je me suis posé une question, mais peut-être suis-je dans l'erreur, la personnalité d'Anna de Noailles n'aurait- elle pas été par certains côtés l'une de sources de l’auteur pour bâtir le personnage central(e) ? Elle qui recevait dans son salon tout le gotha littéraire de ce temps...

Merci de nous restituer l'atmosphère de cette période de l'après grande guerre

Tant de choses dans ce "polar" pas comme les autres! Geneviève et Jean

Le polar historique est un genre peu répandu et c’est bien dommage, car l’atmosphère qui s’en dégage change des cyber-criminels et autres crimino-hackers très en vogue.

 

Avec « Un cadavre à la consigne », ISABEL LAVAREC offre un peu de fantaisie (et une belle intrigue !) avec une histoire se déroulant au début du siècle dernier. Donne-moi ta plume

code

Un extrait de texte

1

Alexandra Rostova est en nage. Elle étouffe, se réveille, regarde la pendule : c’est l’heure ! Depuis le départ (départ ou abandon ?) de son époux, elle fait régulièrement ce même cauchemar : longue et intense émotion… elle court se rafraîchir dans la salle de bain, s’enferme à clé… soudain des pas sourds dans la chambre… elle se cache derrière la baignoire… une cavalcade… Elle tremble, ses poils se hérissent… elle a froid… silence… Son cœur bat encore plus fort… elle attend… ses tempes s’affolent… les minutes semblent des heures… le silence pesant persiste… elle sort de sa cachette, pousse tout doucement la porte… personne, la voie est libre… la fenêtre est restée ouverte… elle doit la refermer. Sans bruit, sur la pointe de pieds, elle court la fermer, en rejoignant son lit, elle aperçoit un GISANT ! Elle se fige. Que fait cet homme couché à plat ventre par terre dans sa chambre ? Elle bloque sa respiration. Son cœur s’emballe. Il va sortir de sa poitrine, le bonhomme va l’entendre. Le corps ne bouge pas. Respire-t-il ? Elle s’en approche à pas de loup, il est MORT ! Sa respiration s’accélère… Qui est-ce ? Et Georges qui n’entre pas… Elle essaye de le retourner… Impossible… elle essaye encore… en vain… elle se réveille en nage… 

Ce cauchemar récurrent l’inquiète. A-t-elle réellement trouvé un mort ? Ces pas ont-ils vraiment existé ? Elle se lève, va dans la salle de bain, passe de l’eau sur son visage, l’essuie, scrute son visage dans le miroir ovale, met en ordre ses sourcils, s’étire longuement et finit par imputer le mauvais rêve à ses lectures. Elle se recouche, prend le journal posé sur la table de nuit, parcours les titres… « Landru… encore ce tueur professionnel. On ne peut plus ouvrir un journal sans qu’il fasse la une. Plaint-on les victimes ? Non ! Elles sont à peine nommées. Des inexistantes, leur mort semble anecdotique. Pourtant, que serait-il advenu de la France si les femmes n’avaient pas été là pendant la guerre ? Énervée, elle tourne rapidement les pages. Une photo de son couple l’arrête. Quoi ? Georges Rostova, l’élégant directeur aurait disparu… d’après la rumeur publique, sa femme pourrait en être la responsable… » Yeux écarquillés, elle reste sans voix. Puis, dans un accès de rage un cri rauque sort enfin de sa gorge, elle froisse énergiquement la feuille, la jette par terre, la piétine avec hargne. 

— Il aurait disparu et je l’aurais tué ? C’est du n’importe quoi ! Messieurs les journalistes, il faudrait vérifier vos dires ! En ce moment, Monsieur Rostova Georges doit être dans les bras de Morphée ou dans ceux de sa belle-de-nuit quelque part en France ou au Mexique. Je le déteste ! Il n’est jamais là lorsque j’ai besoin de lui. 

Une envie folle de manger la submerge. Elle fouille les placards de la cuisine et de la réserve. Il ne reste pas grandchose. Rien d’étonnant à cela, Georges ne subvenant plus de façon régulière aux dépenses quotidiennes, l’épicier du coin hésite à leur faire crédit. « Quelle honte ! Avoir été obligée d’emprunter une grosse somme à Félicien pour pouvoir aller au Mexique ! Être tombée si bas… si mon premier mari voyait cela ! Bon, les jérémiades seront pour plus tard, pour l’instant ce bocal de pâté fera l’affaire. » 

— Heureusement, dit-elle la bouche pleine, il ne reste plus qu’une semaine avant notre départ. Georges sera-t-il de retour ? Peu importe, il n’est qu’un époux. Alexandra Rostova, tu es mère avant tout et Marguerite ta seconde fille, réclame ton aide… Pauvre petite chérie, son mari malade, elle a du mal à s’occuper de son fils et du grand magasin. Ma petite chérie, bientôt nous serons réunies… 

En imaginant la tête de Georges devant l’ardoise qu’il devra régler, elle ne peut s’empêcher de rire. 

— Cette fois, l’ami, ce sera toi l’abandonné !  

Malgré le pain rassis, le pâté accompagné d’une gorgée de vin rouge bu au goulot la réconforte. Retournant se coucher, elle marche avec délectation sur le journal, le déchire en mille morceaux et tels des confettis, les lance en l’air. 

— Georges l’hidalgo, tu m’as trompée au sens propre et figuré du terme. Le séducteur du Mexique, gentil mari et papa adoptif admirable pour mes filles, s’est vite transformé en monstre, en arrivant en France. Tu as dilapidé mon héritage, la dote de mes filles, mais en hypocrite pervers que tu es, tu te débrouilles toujours pour tirer la couverture à toi… Tu es trop fort pour moi, je te quitte. Je n’aurais jamais dû t’épouser. 

Le portrait prônant sur la table de chevet, lancé avec force contre le mur ne résiste pas au choc, des éclats de verre éclaboussent le parquet. 

 

Le crissement des rideaux de la fenêtre la réveille, le soleil l’éblouit. 

— Ho, la, la ! chantonne Maria-Louisa en sautant sur le lit, t’as encore hurlé cette nuit et tu t’es levée pour manger ! Tu n’es pas raisonnable… et tous ces verres partout… Que s’est-il passé ? Le monstre est-il revenu ? Non, non, il n’y a que moi à côté de toi. 

Honteuse, la mère tire le drap sur son visage, Maria-Louisa se jette sur elle, la chatouille. Elles rient de bon cœur. Puis, faisant asseoir sa maman, la fille pose le plateau du petit déjeuner sur ses genoux et partage le même bol de café. Une bouffée de bien-être envahit la mère qui ne peut s’empêcher de serrer son aînée contre sa poitrine. 

— Ma chérie, personne ne te fera jamais plus de mal. Je te protégerai toujours. Je te le promets. 

Caressant tendrement l’abondante chevelure brune, la mère entend les sanglots muets de sa fille… 

Isabel LAVAREC, c'est aussi des policiers pour adolescents !

Les Carnets d'Halinea  forment une série avec les mêmes personnes qui enquêtent et un fil rouge qui les relient : l'amour tumultueux de l'héroïne avec un gitan Kiero.

Un premier opus a déjà été publié en 2016 aux éditions Oskar : "Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé", autour de la discrimination.

Un deuxième opus publié en janvier 2020 aux éditions Ex-Aequo : " l'affaire Stéphanie" autour de la phobie scolaire.

Les ados apprécient de voir l'évolution du personnage, qui grandit en même temps qu'eux : dans le premier opus, Halinea est en 3ème, dans "L'Affaire Stéphanie" elle est en seconde, etc.

Les carnets 3 et 4, qui conduiront Halinea jusqu'en 1ère, sont déjà en cours d'écriture !

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Isabel

Isabel LAVAREC est une ancienne Professeur agrégée en Sciences de la Vie et de la Terre. Elle a enseigné en formation initiale et continue, à différents niveaux (lycée, école normale, centre PEGC, IUFM, université) et dans différents pays, départements et territoires d’outre-mer (France, Algérie, Comores, Martinique, Tahiti).

Parallèlement, elle a fait partie de troupes de comédiens amateurs à Nice, puis à Montpellier. Elle s’est également initiée à l’art de conter et de pratiquer des entretiens en ethnologie.

Ses premières publications étaient consacrées aux thématiques liées à sa profession (articles scientifiques et pédagogiques dans plusieurs revues spécialisées et plusieurs séries de manuels scolaires).

Isabel a ensuite décidé de transmettre son expérience de vie au travers de romans policiers, romans fantastiques, contes et nouvelles.

En 2019, son travail a été récompensé par trois prix délivrés par les Arts & Lettres de France (prix littéraires internationaux) : 2ème prix (section conte) pour "La Symphonie du Bonheur", 3ème prix (section nouvelle) pour "Prendre sa place rien que sa place" et 1er accessit (section roman) pour "Lili femme de Vitruve ou ombres croisées).

Informations pratiques

   "Un cadavre à la consigne" d'Isabel LAVAREC

  3 formats et éditions

​Format broché

  • Editions EX-Aequo

  •  pages 220 

  • Prix de vente : 18 €

  • ISBN : 978-2-37873-809-9

Format poche

  • pages 271 

  • Prix de vente : 8 €

  • ISBN : 978-2-37873-744-3

Format numérique

  • Kindle 

  • Prix 3.99 euros Appli gratuite

Pour en savoir plus

 

Commander le livre : https://www.mollisa.fr/boutiquehttps://editions-exaequo.com/laffaire-stephanie-isabel-lavarec

Site web : https://www.mollisa.fr

 

Facebook : https://www.facebook.com/isabellavarec44

 

LinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/isabel-lavarec-a4822647 

Instagram : https://www.instagram.com/isabel.lavarec/?hl=fr

 

Contact presse

 

Isabel LAVAREC

E-mail : isabel.lavarec@free.fr

un cadavre à la consigne
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