Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé
1° carnet de HALINEA pseudo de l'auteur MOLISAT
Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé »( Molisat)
est une romance policière, une histoire linéaire, chronologique, où un vol mène par effet domino à une mort
Les gens de voyage sont des vagabonds voleurs et incultes ?
Les gadje, des sédentaires racistes et sans âme ?
Kiero, 15 ans, futur chef de clan, ne veut plus ressasser ces stéréotypes nourris par la peur, il est assidu en classe et a des amis gadjé.
Seulement, lorsque une broche en or disparaît dans la copropriété où il jouait avec eux, c’est Kiero qu’on accuse.
Le jeune Gitan a contre lui le propriétaire de la broche et un policier vindicatif : mais à ses côtés, il a Halinea, son amie, aidée de sa grand-mère détective, et surtout dotée d’une arme qui a fait ses preuves : la méthode scientifique !
1 commentaire sur amazon.fr : ****
ffichage de 1-1 sur 1 commentaires
4,0 sur 5 étoiles SUPER HISTOIRE A LIRE
5 juin 2016
J'étais curieux avec ce titre, et puis quelle surprise!
Personnages attachants et histoire rondement menée!
AVIS AUX CURIEUX, JE LE RECOMMANDE!
Quatrième de couverture
Stéphanie, une étudiante a disparu...Un corps est trouvé dans la forêt urbaine avoisinante. Une instruction est ordonnée.
En stage scolaire au commissariat. Halinea, détective en herbe, décide de mener l’enquête en catimini. La considérant un peu trop investigatrice, le brigadier-chef Jacques la déplace dans un laboratoire scientifique et lui lance un défi. Elle le relève. Aidée par ses tuteurs, João et Séverine, pour les connaissances et de ses amis, Xavier et Caro, pour les recherches, elle réussit l’épreuve avec brio… ce qui n’est pas du goût de certains qui réagissent parfois violemment.
Malgré les interdictions et les dangers encourus, la protagoniste réussira-t-elle à confondre le ou la coupable ?
L’affaire Stéphanie, nouvelle enquête menée tambour battant par l’héroïne, traite aussi du problème de la phobie scolaire.
EXTRAIT DE TEXTE
Le CARNET D’ENQUÊTES D’Halinea
Halinea, Mossa sa grand-mère et Caro son amie d’enfance, habitent une ville balnéaire du sud de la France, dans un lotissement qui entoure une piscine. Jacques le policier vient leur rendre visite régulièrement.
Depuis toujours, notre héroïne veut suivre le même chemin que sa grand-mère et être détective privée.
Dès la troisième, elle en a l’occasion : un mercredi après-midi, alors qu’elle joue au ballon avec ses camarades de classe (Caro et Kiero le gitan, son ami de cœur), une broche aux yeux de rubis disparaît chez l’ancien militaire d’en face.
Qui accuse-t-on ? Le gitan bien sûr, les préjugés sont là ! Son amie ne le supporte pas. Contre les avis de sa grand-mère et du policier Jacques, elle prend de grands risques et mène l’enquête tambour battant. Puis, pensant à Einstein, son physicien adoré, elle intitule sa première enquête : « il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »
Cette aventure ne fait qu’augmenter son goût pour l’investigation. Rassurée par l’amour que lui porte Kiero, les mises en garde suivies d’interdictions de ses proches ne l’éloignent pas de son projet. Au contraire. Cœur vaillant, sensible, vibrant, plein de tendresse et d’enthousiasme, elle se sent une âme de justicier.
La voilà en seconde.
La motivation pour débusquer les coupables de délits ou de crimes ne s’est pas éteinte pendant les grandes vacances. Cependant, ayant pris conscience de ses lacunes et manques, elle comprend qu’elle doit se perfectionner. Pour ce faire, elle réussit à obtenir un stage au commissariat, dans le service dirigé par Jacques, le nouveau chef de brigade. Elle espère bien y intégrer une équipe de professionnels.
Mais en aura-t-elle l’opportunité ? Ne se nourrit-elle pas d’illusions ?
Prologue
Mercredi 27 janv. 2010, 20 heures
Stupéfiée par la soudaineté de l’attaque, je reste adossée contre le cèdre. Je n’en reviens pas. Tout est allé si vite. Pourquoi m’a-t-on agressée ? Qui est-ce ?
Collée contre le gros tronc, recroquevillée sur moi-même, sans bouger, je cherche la personne qui a foncé sur moi. Elle sort par la porte sud du parc du campus. Je m’oblige à fixer ses caractéristiques : longiligne, agile, vêtue d’un pantalon large, d’une grosse veste avec grande capuche passée par-dessus un bonnet, raide, marchant d’un pas assuré.
Je ne connais personne qui a cette allure. J’ai du mal à savoir si c’est un homme ou une femme. Tout est flou dans ma tête. Hébétée, je ne peux m’empêcher d’observer la porte sud… « Et si la ou le désaxé revenait… » Ma respiration s’accélère, la peur me ressaisit… J’inspire profondément. Non ! cette fois, il n’est pas question d’être prise au dépourvu… Je m’ébroue comme un petit chien pour m’obliger à réagir. Ayant repris mes esprits, je me dirige à pas rapides vers la porte nord où se situe ma station de bus.
Prudente, regardant à droite, à gauche, devant, derrière, je traverse le parc à grande vitesse.
Cet endroit ne m’est pas sympathique. Le jour, avec tous les bandages qui entourent les plantes et les panneaux prévenant les passants des essais scientifiques faits par la section botanique, il ressemble à un hôpital pour traumatisés - arboricoles. La nuit, les grands arbres le rendent obscur et menaçant. Me souvenant du petit chaperon rouge, je redoute soudain qu’un méchant loup débouche du chemin des Aiguilles. Un frisson me cisaille le dos. J’accélère encore, arrive enfin au croisement des deux allées principales. Essoufflée, je ralentis, espérant rencontrer comme d’habitude en sortant de la répétition théâtrale, les deux étudiants que je trouve sympas. Je ne les vois pas. Le rond-point semble désert. Je suis seule. Seule, dans ce grand parc à peine éclairé. La peur me reprend. Je pique un sprint tout en restant à l’écoute des bruits de fond.
La porte nord, l’abribus. Enfin ! Un couple et deux étudiantes attendent
ON EN PARLE !
Commentaires
sur overblog :http://rainfolk.com/search/isabel%20lavarec/
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Un article est consacré à l'affaire Stéphanie et à son thème principal la phobie scolaire;
Les Carnets d’enquêtes d’Halinéa: L’affaire Stéphanie (Rouge) de Isabel Lavarec aux Editions Ex Aequo : Stéphanie, une étudiante a disparu. Un corps est trouvé dans la forêt urbaine avoisinante. Une instruction est ordonnée. En stage scolaire au commissariat,......
L’affaire Stéphanie, nouvelle enquête menée tambour battant par l’héroïne, traite aussi du problème de la phobie scolaire.
Un polar à partager avec vos ados ! Du suspense, de l’humour, de l’amour, de l’amitié, des histoires d’ado, de l’énigme policière et surtout une héroïne atypique, au franc-parler, aux idées bien arrêtées et terriblement attachante qui serait la version ado du capitaine Marleau interprété à la tv par Corinne Masiero. Très sympa, j’espère que ce titre sera le début d’une longue série !
Nicole Laratte (Artiss'anne)
Halinéa est sur les traces d’un crime, on a assassiné Stéphanie, où, qui, comment, pourquoi ?
Du policier pur jus, mais avec tellement de messages sous-jacents…
Halinéa est une ado, avec d’autres ados, agissant avec la complicité d’adultes un peu originaux il faut bien le dire.
Ils sont tous scolarisés, ils aiment ou n’aiment pas l’école, ils sont en stage d’insertion professionnelle (passage obligatoire de leur cursus scolaire) et se révèlent et s’épanouissent, à condition d’être en marge du système scolaire pris stricto sensu.
A noter que celui qui a le plus la phobie de l’école sera celui qui trouvera, par des recherches extra-scolaires (bibliothèque et internet), des recherches persos faites à sa propre initiative, la solution au crime perpétré contre Stéphanie.
Halinéa, l’héroïne de l’histoire, détective en devenir ,en stage dans un commissariat, intuitive, opiniâtre, tenace, casse-cou, casse pied, la salle gosse qui fourre son nez partout, éloignée pour cela du poste d’origine de son stage et mise en réserve dans un labo de la police scientifique, Halinéa est celle qui a trouvé le corps de Stéphanie, dans un chemin familier, et cherche – bien qu’on ne le lui ait pas demandé – qui a bien pu commettre le crime.
Avec la complicité de sa grand-mère Mossa, détective privée, chez qui elle vit aussi, elle cherche la vérité…
Un bel hymne aux relations intergénérationnelles, aux relations de cœur, une complicité que tout ado rêverait d’avoir avec sa grand-mère…
La complicité est aussi le ressort de cette bande d’ados très efficace. Un bel hymne à l’amitié entre copains avec leurs connexions affectives. Et à l’efficacité du travail en groupe.
Grâce à cette bande de copains et à la complicité de Mossa et de Jacques, le parrain et chef de brigade, la justice pourra intervenir enfin. Mais ce sont les ados qui ont trouvé !!
Comme toujours dans les romans d’Isabel LAVAREC, des références à la nature, aux plantes, aux parfums, aux chemins dans le bois, on la sent dans son milieu…
Comme toujours aussi, des détails techniques (Isabel est une scientifique) étayés par des recherches qui donnent un intérêt pédagogique aux péripéties de l’enquête. On y découvre des méthodes que l’on pressent rarement dans les romans policiers (exemple : recherches multifactorielles pour déterminer la date et l’heure de la mort)
Un bon moment à passer avec Halinéa, avec des ados sains et sympathiques, avec des adultes, leurs complices originaux.
Une histoire où le conformisme n’a guère de place.
Une histoire multi- générations, qu’on lit du début à la fin sans avoir envie de refermer le bouquin, et qui est encore plus sympathique si l’on sait que la même bande ressurgira dans d’autres aventures, puisque des carnets d’enquête, Halinéa en a d’autres à nous proposer…
Nicole Laratte 2020 octobre ( facebook)
Nicole Laratte
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les radios
hallali
3° carnet d'enquêtes de HALINEA
Halinea, est kidnappée par un tueur en série !
Bâillonnée, ligotée, dans le carré d’un petit voilier qui affronte du très gros temps, de quoi a-t-elle le plus
peur, du sérial killer qui viole et tue ou de l’esquif mal
entretenu qui peut couler à tout instant ? Pour penser à autre chose, se donner du courage et surtout trouver le moyen de se sauver par le biais de failles de l’assassin au cruel rituel, elle se force à maîtriser sa frayeur et à revivre la tragique histoire depuis son entrée en scène.
Peur, suspense, humour et réflexions philosophiques se croisent et s’entrecroisent dans ce thriller captivant qui tient en haleine de la première à la dernière page.
Les ados et les jeunes adultes vont adorer “Hallali !”, une nouvelle enquête menée tambour battant par Halinea, leur héroïne favorite.
L’auteure Isabel Lavarec profite aussi de ce roman policier pour traiter des relations entre générations, un thème plus que jamais d’actualité.
Un polar avec une double lecture qui fait écho aux préoccupations des jeunes
Pourquoi ne pas changer de regard sur les ados et les aider à considérer leurs aînés autrement ?
L’actuelle pandémie de Covid-19 a bien montré à quel point la stigmatisation et l’incompréhension peuvent vite revenir au galop : on a pointé du doigt les jeunes qui prenaient leurs distances par rapport aux gestes barrières, on a parlé de confiner u
intérêt à créer du lien, à apprendre à se comprendre et à se parler.
« Les diverses générations ne sont pas forcément ennemies ! Dans “Hallali !”, je suggère aux ados d’autres pistes de réflexion pour leur montrer que nous sommes tous complémentaires. Aide, entr’aide, joies et bonheurs peuvent être partagés. »
Isabel Levarec
Hallali ! est donc à la fois un thriller passionnant, qui donne le goût de lire aux jeunes lecteurs grâce à une enquête pleine de péripéties, mais aussi une invitation à s’ouvrir aux autres
…
Le 3ème volet des carnets d’enquête d’Halinea
Dans Hallali !, les ados et jeunes adultes ont le plaisir de retrouver tous les éléments qui font le succès de cette série :
-
des personnages récurrents : l’héroïne Halinea qui enquête pour confondre le tueur en série, la grand-mère Mossa, Jacques le policier et Caro l’amie d’enfance ;
-
l’amour impossible entre Halinea et Kiero le gitan : pourra-t-il enfin s’exprimer ?
-
un livre écrit à la première personne, comme un journal, pour une réelle immersion dans l’enquête ;
-
des saillies humoristiques qui donnent du relief au roman.
A chaque épisode, via des polars à multiples rebondissements, tous les thèmes qui touchent de près les adolescents sont abordés : l’ostracisme et le racisme (carnet 1), la phobie scolaire (carnet 2), et le conflit intergénérationnel dans ce troisième opus.
MIDI LIBRE
LA GAZETTE
MERCI MICHEL PÏEYRE de MIDI LIBRE
MERCI CAMILLE VILLET de la GAZETTE
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Hallali ! d'Isabel Lavarec, un thriller qui tient en haleine tous les ados et jeunes adultes
13.12.2020
Par Bernie
Les ados et les jeunes adultes vont adorer "Hallali !", une nouvelle enquête menée tambour battant par Halinea, leur héroïne favorite.
vendredi 5 février 2021
La bibliothèque de Mathy
(la-bibliotheque-de-mathy.blogspot.com)
Carnet d'enquêtes d'Halinéa
vendredi 5 février 2021
Thriller pour ados : Hallali ! Carnet d'enquêtes d'Halinéa [Editions Ex Aequo]
Aujourd'hui, je vous présente un thriller pour ados qui m'a agréablement surprise et qui a répondu à quelques unes de mes attentes.
J'avais lu le résumé il y a quelques temps. Du coup, mon esprit s'est un peu mélangé à la réception du titre. Je pensais que l'histoire était centrée sur le dilemme que vivait l'ado entre : s'échapper d'un bateau en pleine mer ou se confronter avec le tueur en série qui la retenait prisonnière.
En réalité, Halinéa, l'adolescente, est effectivement coincée sur le bateau d'un tueur en série mais elle va passer son temps à ressasser ce qui l'a amené jusqu'ici. Mais on peut supposer que cette technique lui permet de rester maître de ses émotions vu la situation dans laquelle elle est, et aussi, de comprendre et pouvoir réagir face au tueur.
Après, je me suis vite rendue compte de mon erreur (je ne relis jamais la quatrième avant de me lancer), on rentre très vite dans le sujet. C'est un point fort, les "chapitres" sont assez courts et la lecture très dynamique.
Halinéa est une vraie adolescente qui fonce tête baissé, qui peut parfois être insolente, qui vit intensément ses émotions et pourtant elle est aussi tellement attachante. Mossa, sa grand-mère l'est également. Cette dernière s'occupe de sa petite fille et l'implique dans ses enquêtes (d'autres tomes existent).
Dans celui-ci, il sera question de meurtre en série, d'usurpateur d'identité, de bourreau des cœurs mais l'amitié et l'amour sont au rendez-vous également.
J'ai beaucoup aimé la relation de la grand-mère avec la jeune fille et le regard qu'elles ont l'une envers l'autre.
Mon avis :
une lecture dynamique et une enquête bien menée avec des personnages aux personnalités bien écrite. Je me suis laissée avoir par le caractère d'Halinéa et quasiment jusqu'au bout je n'ai pas vu le tueur en série arrivé. Une bonne lecture qui m'a bien plu. Enfin une enquête avec pas mal de personnages mais qui sont liés entre eux, un scénario très intéressant. Un vrai puzzle avec un beau final.
Je n'avais pas prêté attention il me semble mais la maison d'édition est Vosgiennes ;)
Merci à Isabel pour cette découverte et pour la dédicace.
« Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture. » Jean Cocteau
Troisième volet du Carnet d’enquêtes d’Halinea – Hallali !, d’Isabel Lavarec met son héroïne adolescente aux prises avec un tueur en série. Dans cette histoire où elle joue gros, elle peut compter sur l’appui d’une grand-mère de compétition.
Banalement, cela pourrait commencer par « Halinea part en voilier ». Car d’emblée, la jeune fille se retrouve prisonnière en pleine mer et, par un jeu de flash-backs habiles, Isabel Lavarec fait revivre à son jeune lecteur les péripéties qui ont conduit la jeune fille sur cet esquif, mal entretenu et qui pourrait couler à tout instant. De fait, pour penser à autre chose, se donner du courage et surtout trouver le moyen de se sauver par le biais de failles de l’assassin au cruel rituel, Halinea se force à maîtriser sa frayeur et à revivre la tragique histoire depuis son entrée en scène… Le nouveau roman de l’auteure de polar épouse les méandres de sa mémoire.
L’astuce d’Isabel Lavarec, c’est d’avoir utilisé les codes du polar classique pour un public adolescent : meurtres il y a; meurtres il y a avec un certain sadisme dans le geste; meurtres il y a avec des suspects qui ne sont peut-être pas les bons… Et dans cette imbroglio, Halinea tente de mener sa barque en se méfiant des personnes qui l’entourent et des apparences, quitte à prendre tous les risques…En prime, Hallali ! s’interroge aussi sur les rapports entre générations à travers les relations tendres, et parfois tendus, mais jamais placés sous le sceau de l’incompréhension, entre Halinea et sa grand-mère. Notamment quand celle-ci tombe amoureuse d’un homme dont le comportement ne semble pas très net. On a alors le sentiment que, pour Halinea, jouer sur la Carte du Tendre ne doit plus avoir lieu quand on a atteint un certain âge. Elle lui lance même à bout d’arguments : « Le comble! Tu en es amoureuse. Tu ne dois plus le revoir ! A ton âge, ce n’est pas sérieux ! »
REPORT THIS AD
Pour autant, et ce qui peut toucher les jeunes lecteurs, cette jeune fille est dotée d’un sacré courage et, même si elle doit affronter un tueur « aussi abominable que Zucco« , cette lectrice assidue des Liaisons dangereuses n’est pas du genre à vivre à tempérament. Elle a l’enthousiasme de ses jeunes années.
Évoquant l’air de rien une forme de racisme – avec l’irruption de l’ami gitan de Halinea – Kiéro (Te Quiero ?) qui joue un rôle important dans la dernière partie du roman – cette histoire bien menée joue aussi avec les codes du roman à clé où le mysticisme mène la danse. Avec, au détour d’une page, une phrase nominale qui résume toute l’intrigue : « Dans un demi-sommeil, je divaguai. Tout se mélangeait, meurtres, violences, poursuites dans des sous-sols historiques, David, théâtre, footing, Kiéro, ombre qui filait dans une haie de fleurs. »
Une nouvelle enquête qui ne manque donc pas d’atout pour séduire un jeune lectorat.
(*)Ed. Ex Æquo
Nicole Laratte
Isabel et Joanna Robin sur radio clapas
https://www.radioclapas.fr/.../ITW-Hallali-Isabel-lavarec...
MERCI JOANNA ROBIN DE RADIO CLAPAS
Une lecture vous est offerte en fin d'interview
Carnet d’enquêtes d’Halinea
Présentation
Halinea, Mossa, sa grand-mère et Caro, son amie d’enfance habitent une ville balnéaire du sud de la France, dans un lotissement qui entoure une piscine. Jacques le policier vient leur rendre visite régulièrement. Depuis toujours, notre héroïne veut suivre la même voie que sa grand-mère et être détective privée. Dès la troisième, elle en a l’occasion : un mercredi après-midi, alors qu’elle joue au ballon avec ses camarades de classe (Caro et Kiero le gitan, son ami de cœur), une broche aux yeux de rubis disparaît chez l’ancien militaire d’en face.
Qui accuse-t-on ? Le gitan bien sûr, les préjugés sont là ! Son amie ne le supporte pas. Contre les avis de sa grand-mère et du policier Jacques, elle prend de grands risques et mène l’enquête tambour battant. Puis, pensant à Einstein, son physicien adoré, elle intitule sa première enquête :
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »
Cette aventure ne fait qu’augmenter son goût pour l’investigation. Rassurée par l’amour que lui porte Kiero, les mises en garde suivies d’interdictions de ses proches ne l’éloignent pas de son projet. Au contraire. Cœur vaillant, sensible, vibrant, plein de tendresse et d’enthousiasme, elle se sent une âme de justicier.
La voilà en seconde. Sa motivation pour débusquer les coupables de délits ou de crimes ne s’est pas éteinte pendant les grandes vacances. Cependant, ayant pris conscience de ses lacunes et manques, elle comprend qu’elle doit se perfectionner. Pour ce faire, elle réussit à obtenir un stage au commissariat, dans le service dirigé par Jacques, le nouveau chef de brigade. Elle espère bien y intégrer une équipe de professionnels et remplir le carnet n° 2, mais en aura-t-elle l’opportunité ? Ne se nourrit-elle pas d’illusions ?
Ce sera : « l’affaire Stéphanie ».
Halinea passe en première. Les cours au lycée et au théâtre reprennent avec force, mais, toujours aussi motivée, la détective en herbe est à l’affût de nouvelles enquêtes.
Agnès, une amie d’enfance de Mossa, en propose une. Malgré les réticences de sa grand-mère, Halinea s’impose et écrira le troisième carnet.
Douée et très intuitive, elle pense avoir découvert le coupable, mais elle n’a pas de preuve pour le confondre. La stratégie mise en place réussira-t-elle ? Échappera-t-elle au tueur en série ?
C’est hallali !